Clinical Trials

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Gastrointestinal cancers

Médecine de précision dans le cancer colorectal avancé et refractaire

Titre de l'étude: 
ORGANOTREAT : Étude prospective, multi-centrique, évaluant la faisabilité et l'efficacité de la médecine de précision basée sur les organoïdes chez des patients souffrant d'un cancer avancé réfractaire
Numéro de l'étude: 
IGR 3270
Médecin investigateur: 
Dr David MALKA
Indication: 
Cancer colo-rectal
Description: 

Les organoïdes sont des « miniatures » 3D de tissus humains, qui en reproduisent les caractéristiques biologiques et moléculaires. Les organoïdes dérivés de tumeurs, de mise au point récente, peuvent donc être considérés comme des « avatars » au laboratoire de la tumeur du patient dont ils sont dérivés. Des études pilotes ont montré la capacité de ces organoïdes à prédire la réponse à des anticancéreux des tumeurs d’origine.

L’étude ORGANOTREAT-01 va évaluer la faisabilité d’obtenir en un temps acceptable (en l’espèce est espéré un délai < 2 mois) des organoïdes dérivés de tumeurs, et de tester la sensibilité de ces organoïdes à un panel d’anticancéreux chez une cinquantaine de patients atteints de cancer colorectal métastatique en échec des traitements conventionnels. Le but sera d’identifier des candidats insoupçonnés à même de constituer des options thérapeutiques supplémentaires personnalisées pour le patient concerné après progression sous la ligne de traitement en cours.

Les organoïdes seront générés au laboratoire du Dr Fanny Jaulin à Gustave Roussy, à partir d’un prélèvement d’un échantillon de tumeur (biopsie). Cette biopsie devra être réalisée à Gustave Roussy, dans le Département de Radiologie Interventionnelle du Pr Thierry De Baere. En revanche, le traitement éventuellement déduit de l’étude des organoïdes sera réalisé dans le centre d’origine dans lequel le patient est traité à ce jour.

Sont éligibles à cette étude les patients atteints de cancer colorectal métastatique, en échec des traitements intraveineux à base d’oxaliplatine, irinotecan, fluoropyrimidine (5-fluoro-uracile, capécitabine), anti-EGFR (cétuximab, panitumumab) et anti-angiogéniques (bévacizumab, aflibercept). Ils devront être inclus au moment de débuter une nouvelle ligne par regorafenib (STIVARGA) ou trifluridine-tipiracil (LONSURF). Ils devront avoir au moins une métastase facilement biopsiable. Ils devront être en bon état général, sans autre pathologie ou toxicité résiduelle des chimiothérapies limitante, sans anomalie cliniquement significative à un bilan biologique complet.