Un essai de phase III, randomisé, en ouvert, évaluant l’efficacité de l’atezolizumab administré de manière concomitant à des instillations vésicales de BCG (Bacille de Calmette-Guérin) durant 1 an chez des patients atteints d’un cancer de la vessie
Les cancers de la vessie sont souvent diagnostiqués à un stade précoce (sans atteinte du muscle de la vessie et sans métastase). Dans cette situation, le traitement repose essentiellement sur la résection de la tumeur par les voies naturelles (cystoscopie). Pour beaucoup de patients, cette intervention est suivie d’installations de BCG dans la vessie pour diminuer le risque de récidive et de progression dans le muscle de la vessie. Cependant, ce traitement échoue dans 30 à 40% des cas.
L’étude ALBAN vise à évaluer l’intérêt des immunothérapies les plus récentes (telles que l’atézolizumab) en association avec le BCG. L’atézolizumab stimule les défenses immunitaires afin qu’elles reconnaissent et détruisent plus facilement les cellules tumorales.
Dans cette étude, la moitié des patients recevront le BCG, l’autre moitié le BCG et l’atézolizumab. Le BCG s’administre en hôpital de jour d’urologie toutes les semaines pendant 6 semaines puis de nouveau au 3ème, 6ème et 12ème mois tandis que l’atézolizumab s’administre par voie intra-veineuse à l’hôpital de jour de cancérologie toutes les trois semaines pendant 1 an.
Pour être inclus, il faut ne jamais avoir reçu de BCG par voie intra-vésicale pour traiter un cancer de la vessie.
Un contrôle endoscopique est réalisé régulièrement (tous les trois mois) et un uroscanner est effectué tous les 6 mois.