Prise en charge des tumeurs des surrénales
Le corticosurrénalome
Parmi les tumeurs de la surrénale, le corticosurrénalome est une tumeur maligne de la glande surrénale, qui se développe aux dépens de la couche externe appelée cortex surrénalien. Elle est également désignée sous le nom de carcinome du cortex surrénalien. Le corticosurrénalome est une tumeur très rare (1 à 2 cas par an par million d’habitants).
Le phéochromocytome
Les phéochromocytomes sont des tumeurs du tissu chromaffine qui se situent dans la médullosurrénale. Lorsque ces tumeurs du tissu chromaffine se développent aux dépens des ganglions sympathiques en dehors de la glande surrénale, on les désigne souvent sous le nom de paragangliomes.
Le phéochromocytome est une maladie rare (moins de 1 cas pour 100 000 personnes). Dans la très grande majorité des cas, les phéochromocytomes sont des tumeurs bénignes qui guérissent après ablation chirurgicale. Seuls 10% des phéochromocytomes sont malins et exposent à un risque d’extension hors de la surrénale, de métastases et de récidive.
Gustave Roussy, centre de référence
La plupart des cas de tumeurs des surrénales en France font l’objet d’une prise en charge en réseau appelé INCA COMETE dans lequel Gustave Roussy est centre de référence.
La prise en charge à l’Institut fait appel à de nombreuses approches thérapeutiques spécifiques : chirurgie, radiothérapies métaboliques (médecine nucléaire), chimiothérapie, thérapeutiques moléculaires ciblées, radiothérapie, radiofréquence, chimio-embolisation et autres traitements locorégionaux... Ces traitements contre le cancer pourront être réalisés en ville ou au cours d’une hospitalisation en hôpital de jour ou dans le service de médecine nucléaire et de cancérologie endocrinienne.
