Etude comparative évaluant d’adjonction du Lutetium-PSMA au traitement en cours chez les patients atteints de cancer de la prostate métastatique dont le dosage du PSA reste élevé à plus de 6 mois du début du traitement
Lorsqu’un cancer de la prostate est diagnostiqué alors que la tumeur a déjà été capable d’atteindre d’autres organes (en particulier métastases aux ganglions ou aux os), un traitement administré par voie générale (comprimés ou injections) s’impose et il fait typiquement appel à des hormonothérapies, au besoin associées à une chimiothérapie (docetaxel). La radiothérapie de la tumeur primitive est également fréquemment employée. Le dosage du PSA (un marqueur sanguin du cancer de la prostate) effectué environ 6 mois après le début de ce traitement permet d’en estimer l’efficacité : si le PSA est indétectable à ce stade, c’est très bon signe. En revanche, environ 1/3 des patients conservent un PSA détectable à 6 mois et ils sont plus à risque de rechute. L’étude PEACE-6 Poor responders porte sur ces patients : avec leur accord, la moitié des patients de l’étude poursuivront le traitement en cours (ce que l’on fait actuellement chez ces patients en dehors de l’étude), tandis que l’autre moitié des patients non seulement poursuivront le traitement en cours, mais on y associera un traitement par Lu-PSMA sous forme de 4 perfusions intraveineuses espacées d’environ 6 semaines. Le Lu-PSMA est un « radio-ligand » qui a déjà fait la preuve de son efficacité en cas de rechute de cancer de la prostate métastatique.