Lancée en juin 2014, l’étude observationnelle prospective REISAMIC, dédiée au suivi de l’utilisation des antagonistes de points de contrôle immunitaires en cancérologie, vient de franchir une étape importante. Avec plus de 5 000 patients, ce registre qui collige des informations depuis plus de 10 ans, constitue une des plus grandes bases de données en vie réelle sur les immunothérapies par anti-checkpoint au monde.
Promue par Gustave Roussy et coordonnée par le Dr Salim Laghouati et les Prs Aurélien Marabelle et Olivier Lambotte (hôpital Bicêtre), le Registre des Effets Indésirables Sévères des Anticorps Monoclonaux Immunomodulateurs en Cancérologie (REISAMIC) joue un rôle essentiel dans :
REISAMIC a déjà permis de mettre en évidence de nouvelles catégories de toxicités sévères, comme l’œdème généralisé d’origine immunologique, et de documenter des événements rares tels que la paralysie diaphragmatique.
Sur le plan clinique, l’étude a confirmé que l’apparition d’un événement indésirable immunologique est associée à une meilleure survie globale chez les patients traités par immunothérapie.
Ces résultats renforcent le rôle central de REISAMIC comme référentiel scientifique et clinique au service des patients, des chercheurs et de l’innovation en cancérologie.