Clinical Trials

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Sarcomas and gastrointestinal stromal tumors

Traitement des sarcomes du rétropéritione à risque élevé

Titre de l'étude: 
EORTC1809 STRASS2 / STRASS 2_1809 Étude randomisée de phase III comparant une chimiothérapie néoadjuvante suivie d'une chirurgie et une chirurgie seule chez des patients atteints d'un sarcome rétropéritonéal à risque élevé
Numéro de l'étude: 
CSET 3205
Médecin investigateur: 
Dr FARON Mathieu
Indication: 
Sarcomes du rétropéritoine
Description: 

Le rétropéritoine se situe dans le ventre en arrière des intestins à coté des reins. Il est un des sites de développement classique d’un groupe de tumeurs rares se développant à partir des cellules constituant la charpente de l’organisme : les sarcomes. Ces sarcomes du rétropéritoine touchent environ 2000 personnes par an en France et leur traitement quand ils n’ont pas de métastase repose actuellement sur la chirurgie seule. Toutefois dans certains types de sarcome un peu plus agressif, la chirurgie à elle seule donne un contrôle de la maladie insuffisant. Le but de cette étude est d’évaluer si la réalisation d’une chimiothérapie suivi d’une intervention chirurgicale améliore les résultats  par rapport à la chirurgie seule.

Les patients présentant un sarcome du rétropéritoine d’un type considéré agressif, sans métastase pourront choisir de participer à l’étude. Cette étude sera menée en parallèle dans plusieurs centres en Europe. Le traitement des patients sera tiré au sort (étude randomisé) et le traitement commencera dans les 15 jours suivants. Aussi bien le patient que le médecin connaitra le groupe d’affectation. Les patients du groupe chimiothérapie recevront trois cycles, tous espacée de 3 semaines de la chimiothérapie habituelle de cette pathologie puis seront opérés dans un délai de 3 à 6 semaines avec la technique chirurgicale reconnue internationalement. Les patients du groupe chirurgie (traitement de référence actuel) seront opérés d’emblée.

Les patients seront alors suivi pendant au moins 5 ans avec des examens cliniques toutes 6 à 12 semaines initialement et un scanner tous les 4 mois. Après 2 ans la surveillance sera semestriel. La question principale posée par l’étude est le risque de récidive de la maladie mais d’autres facteurs seront également évalué tel que la qualité de vie, la toxicité du traitement, etc…En cas de récidive, le patient sera pris en charge selon les procédures habituelles.