Cancers HPV induits

Responsable :
Dr Judith Michels

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Cancers HPV induits

Cancers HPV induits - Généralités

Créé en décembre 2022, le groupe de travail trans-organe spécialisé dans la prise en charge des cancers induits aux infections aux papillomavirus humains (HPV) rassemble des professionnels de différentes spécialités impliquées dans l’étude et la prise en charge de l’HPV :

  • Médecins oncologues et onco-radiothérapeutes,
  • Médecins gynécologues, ORL, gastro-entérologues/proctologues, urologues, dermatologues et chirurgiens,
  • Médecins anatomo-pathologistes,
  • Biologistes, virologues, épidémiologistes et statisticiens

Notre groupe HPV vise à monter un programme de recherche clinique et translationnelle centré sur tous les cancers induits par HPV. Notre objectif est de concentrer les forces pour proposer un accès à l’innovation thérapeutique en considérant les cancers HPV comme une seule et même entité et ainsi favoriser une prise en charge et une recherche multidisciplinaire mais aussi de promouvoir la prévention primaire et secondaire des cancers induits par HPV.

Eradiquer les cancers dus aux papillomavirus (HPV)

Le 28 février 2023, le Chef de l’Etat a annoncé la mise en place d’une campagne de vaccination au collège contre le papillomavirus humain. Cinquième cause de cancer dans le monde, le HPV est surtout connu pour être responsable des cancers du col de l’utérus et de la moitié des cancers oropharyngés (ORL), mais il peut également être à l’origine de formes plus rares de cancers pour lesquels les patients ont peu accès à l’innovation thérapeutique.

Chaque année en France, 8000 cancers induits par les infections à papillomavirus et 30 000 lésions précancéreuses pourraient être évités grâce à la vaccination. Ces virus, extrêmement fréquents, se transmettent par voie cutanée pour certains, ou par voie sexuelle, et restent souvent asymptomatiques.

Le cancer du col de l’utérus est le plus fréquemment induit par le HPV (plus de 99 % des cas sont liés aux HPV). L’oropharynx est également affecté dans 50 % des cas. Mais d’autres sites anatomiques peuvent également être atteints. Les papillomavirus sont en effet responsables de certains cancers du vagin, de la vulve, de l’anus, du pénis et de la peau.

La meilleure stratégie préventive reste la vaccination précoce. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) la recommande dès l’âge de 9 ans. Il existe aujourd’hui un vaccin efficace, sûr et bien toléré contre certains HPV les plus graves. Son rôle est d’empêcher qu’une infection se produise. En France, la vaccination est préconisée par la Haute autorité de santé (HAS) pour les filles et les garçons à partir de 11 ans et jusqu’à 14 ans, avec un rattrapage possible entre 15 et 19 ans. Toutefois, la couverture vaccinale reste trop insuffisante pour éradiquer les maladies et cancers dus aux HPV en France.

Aligné sur la stratégie de vaccination généralisée en milieu, le groupe interdisciplinaire HPV a publié en juin 2023 une tribune sur le sujet dans Le Monde.

Vers un avenir sans cancer lié au papillomavirus humain

Pour en savoir plus sur les cancers liés aux papillomavirus humains, retrouvez le replay de notre webinaire dédié aux HPV avec la Dr Judith Michels, oncologue médicale, la Dr Léonor Benhaïm, chirurgienne digestive, le Dr Phillipe Gorphe, chirurgien ORL, la Dr Lucie Véron, gynécologue et Laure Roulle, représentante du collectif « Demain sans HPV ». Nos experts y évoquent notamment l’importance du dépistage, de la vaccination et de la recherche en cours à Gustave Roussy.

Webinaire papillonavirus

► Webinaire du 31 mars 2023 - Voir le replay sur Youtube

Associations patients et événements sportifs caritatifs 

  • Demain sans HPV, est un collectif associatif rassemblant 10 associations de patients pour accélérer la prévention et améliorer le dépistage des maladies en lien avec le HPV
     
  • Nicola Werner Challenge (NWC): grande course de cyclisme organisée à travers l’Europe et l’Amérique du Nord pour lever des fonds en faveur des jeunes chercheurs en cancérologie et en soutien au projet « Etude clinique et ancillaire du cancer du col de l’utérus métastatique » dirigé par la Dr Judith Michels à Gustave Roussy

Pour en savoir plus