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Gustave Roussy
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94805 Villejuif Cedex - France

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GUSTAVE ROUSSY
1er centre de lutte contre le cancer en Europe, 3 000 professionnels mobilisés

L'étude PREMIS

En oncologie, les médicaments immunostimulants notamment les inhibiteurs de checkpoint immunitaires ciblant PD-1/PD-L1 et CTLA4, révolutionnent le traitement de nombreux cancers. Le nombre de patients traités avec ces molécules s’accroît de manière remarquable avec l’obtention de nombreuses autorisations de mise sur le marché, et la mise en place de nombreux essais cliniques, notamment avec des combinaisons, dans de nombreuses indications.

Ces nouveaux traitements génèrent un nouveau type d’effets indésirables de nature inflammatoire ou auto-immune (irAE), pouvant affecter tous les organes et s’avérer sévères voire fatals s’ils ne sont pas détectés rapidement et pris en charge de façon adéquate. Le risque de survenue d’un irAE est plus important lorsque les patients sont traités avec des combinaisons d’immunothérapie plutôt qu’en monothérapie.

Il n’existe actuellement aucun moyen de prédire la survenue d’un irAE chez les patients traités par immunothérapie. L’induction de l’immunité dépend du statut immunitaire de l’hôte et diffère d’un patient à l’autre. Les mécanismes responsables de la survenue d’un irAE n’ont pas encore été élucidés.  Leur compréhension est nécessaire pour identifier les patients à risque et prendre en charge de façon plus spécifique ces toxicités

L’étude PREMIS - Marqueurs prédictifs d'événements indésirables d'origine immunologique (IrAE) chez des patients traités par des médicaments immunostimulants -  est une recherche interventionnelle ne comportant que des risques et des contraintes minimes promue par Gustave Roussy, dont l’objectif principal est d’identifier des biomarqueurs prédictifs non invasifs d’irAE chez les patients traités par immunothérapie.

Cette étude prévoit l’inclusion de 1000 patients traités pour un cancer par un anticorps monoclonal ciblant les checkpoints immunitaires (essentiellement anti-PD1, anti-PD-L1, anti-CTLA4 et combinaison d’immunothérapies), quelle que soit l’indication et la ligne de traitement.

L’étude a été mise en place à Gustave Roussy fin septembre 2018.

Des données cliniques et des échantillons biologiques sont collectés chez tous les patients justes avant le début du traitement par immunothérapie et à 6 semaines de l’initiation du traitement et chez les patients qui présentent un irAE, au moment de la survenue de l’irAE.

Les données issues des échantillons permettront d'identifier les biomarqueurs immunitaires et biologiques, préexistant au traitement ou apparaissant peu après l’initiation du traitement, prédisposant les patients à développer un irAE.

Les résultats permettront de proposer des stratégies de prévention et de prise en charge des irAE adaptées, pour rendre l’utilisation de l’immunothérapie plus sûre et améliorer le pronostic des patients traités.

Ils contribueront également au développement de la médecine personnalisée dans le domaine de l’immunothérapie.

 

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