Traitement du cancer du poumon non à petites cellules de stade I/II non réséqué et sans atteinte ganglionnaire
Il a été montré chez les patients ayant un cancer du poumon localisé non opérables (stade III), traités par une immunothérapie intra-veineuse (le durvalumab) en traitement de consolidation après la fin de la chimio-radiothérapie un bénéfice sur la survie. Le durvalumab est maintenant un traitement standard dans cette situation. Il s’agit maintenant de montrer son bénéfice dans des stades plus précoces (maladie moins évoluées) recevant une radiothérapie stéréotaxique localisée seule. Il s’agit d’une étude multicentrique de phase III, randomisée (tirage au sort), évaluant l’efficacité et la tolérance d’un traitement par durvalumab comparé à un placebo après une radiothérapie stéréotaxique chez des patients atteints d’un cancer du poumon non à petites cellules de stade I/II non réséqué et sans atteinte ganglionnaire (T1 à T3N0M0). Le traitement par durvalumab ou placebo sera administré toutes les 4 semaines pendant 24 mois avec une imagerie régulière (scanner et ou IRM) pour s’assurer de l’absence de progression tumorale. Le traitement sera poursuivie (durée maximum de 24 mois) jusqu’à la progression de la maladie, l’apparition d’une toxicité inacceptable ou l’arrêt du traitement pour un autre motif.