Adresse

Gustave Roussy
114, rue Édouard-Vaillant
94805 Villejuif Cedex - France

Standard

Tel : +33 (0)1 42 11 42 11

Urgences

Avant toute venue aux urgences, il est impératif de téléphoner au (0)1 42 11 42 11. En cas de venue sans appel préalable, vous serez transféré dans un autre hôpital.

GUSTAVE ROUSSY
1er centre de lutte contre le cancer en Europe, 3 000 professionnels mobilisés

Essais cliniques

Les essais cliniques

Cancers digestifs

Etude de phase 3 évaluant l’intérêt d’ajouter du bevacizumab à une fluoropyrimidine en traitement d’entretien chez les patients atteints d’un cancer colorectal métastatique contrôlé après chimiothérapie d’induction

Titre de l'étude: 
PRODIGE 71 : Essai de phase III comparant le traitement d'entretien par fluoropyrimidine + bevacizumab versus fluoropyrimidine après chimiothérapie d'induction pour un cancer colorectal métastatique
Numéro de l'étude: 
CSET 3453
Médecin investigateur: 
Dr Valérie BOIGE
Indication: 

Cancer colo-rectal

Description: 

En cas de cancer colorectal métastatique bien contrôlé après une bi- ou tri-chimiothérapie d’induction, il est actuellement recommandé d’alléger le traitement au bout de 3 à 6 mois dans le but de diminuer les toxicités et d’améliorer la qualité de vie des malades. Il a en en effet été démontré que cet allègement thérapeutique n’avait pas d’impact délétère sur la survie des patients, et qu’il diminue les toxicités, en particulier cumulatives, des traitements.

Les deux traitements d’entretien recommandés actuellement sont soit une fluoropyrimidine (5-Fu ou capécitabine) seule soit associé au bevacizumab. Cependant, aucune étude n’a démontré la supériorité d’un traitement d’entretien associé  bevacizumab  dans cette situation.

Cette étude multicentrique Française de phase 3 académique a pour but de comparer ces deux stratégies chez les patients dont la maladie est contrôlée après une bi- ou tri-chimiothérapie d’induction de 4 à 6 mois. Les patients seront tirés au sort pour recevoir soit un traitement d’entretien par fluoropyrimidine seule soit par fluoropyrimidine associé au bevacizumab jusqu’à progression de la maladie qui nécessite la reprise d’une bi-ou tri-chimiothérapie.

Plusieurs options (actuellement pratiquées en routine selon les recommandations) seront possibles : soit de la capécitabine per os avec ou sans bevacizumab injecté toutes les 3 semaines, soit une perfusion de 5-FU toutes les deux semaines associé ou non au bevacizumab.

Un scanner d’évaluation sera réalisé toutes les 9 semaines pour vérifier l’absence d’évolution péjorative de la maladie tumorale.

Le traitement d’entretien sera interrompu en cas de progression de la maladie qui nécessitera la reprise d’une chimiothérapie plus intensive, en cas de toxicité limitante, ou de refus du patient de le poursuivre.
L’enjeu est important car si le bevacizumab n’apporte aucun bénéfice sur le contrôle de la maladie, l’usage d’une fluoropyrimidine seule évitera des toxicités éventuelles, évitera une perfusion en hôpital de jour en cas de traitement d’entretien par capecitabine (traitement exclusivement oral), et diminuera les coûts de santé.